Manifestation samedi 16 novembre 2024
Plus de 400 personnes contre le génocide et ses complices et une fin de manifestation triomphante place de la Comédie.
Alors que le génocide en Palestine atteint un sommet d’horreur insoutenable, à Montpellier, le préfet et le maire s’obstinent à interdire toute manifestation de solidarité avec le peuple palestinien. Leur complicité passive avec l’oppression israélienne est une insulte à la justice et à l’humanité. Malgré les tentatives d’étouffer leur voix, plus de 400 personnes ont manifesté le samedi 16 novembre 2024 pour dénoncer le génocide des palestiniens et les massacres du peuple libanais.
24 organisations contre le génocide et ses complices et les atteintes à la liberté d’expression
Pour la troisième semaine consécutive la déclaration de la manifestation en préfecture a fait l’objet d’une déclaration collective. Les 24 organisations qui se sont portées volontaires ont déclaré « (…) qu’elles entendent ainsi à cette occasion de marquer leur opposition aux multiples interdictions préfectorales de manifester et en particulier au refus de manifestation et de rassemblement sur la place de la Comédie faits à BDS France Montpellier et à la Libre Pensée. »
Le préfet de l’Hérault avait annoncé lors d’un rassemblement du CRIF en août dernier qu’il n’autoriserait plus les manifestations de BDSF/UP- Montpellier, a dû reculer mais, pour satisfaire aux demandes pressantes du CRIF et de la Mairie qui veulent chasser BDS de la Comédie, il pond régulièrement un arrêté d’interdiction de manifestation de 4 pages (!) rempli d’allégations outrancières et de contre-vérités pour… interdire les « manifestations statiques place de la Comédie ».
Le samedi 9 novembre dernier le préfet a redoublé son atteinte à la liberté d’expression en transgressant lui même son propre arrêté : en empêchant non seulement le stationnement (statique) de la manifestation place de la Comédie mais en empêchant par la force de sa police également la traversé (en marche) de la Comédie pour arriver à son point de dispersion hors Comédie, ce qu’aucun de ses arrêtés n’interdit. L’abus de droit semble être la règle.
Samedi 16 novembre, Le retrait des forces de police de la comédie a permis aux manifestant.e.s – après deux petits tours sur la place – de se disperser hors Comédie.
La marche s’est terminée par une minute de silence, un hommage aux dizaines de milliers de martyres Palestinien.ne.s et Libanais.es assassiné.e.s par l’État génocidaire israélien armé et soutenu par les USA et l’UE.