Plus de 500 artistes d’Amérique Latine adoptent le boycott culturel d’Israël (Communiqué PACBI)

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Des artistes latino-américains bien connus, dont Doctor Krapula, Patricia Ariza, Alvaro Rodriguez, Lina Meruane et Jesus Abad Colorado, ont pris l’engagement de ne pas se produire ni d’exposer en Israël, en soutien aux droits des Palestiniens.

19 avril 2018 / par la Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (PACBI)

19 avril 2018 – Plus de 500 artistes d’Amérique Latine ont publiquement adopté l’appel des Palestiniens pour un boycott culturel d’Israël. Ils se sont engagés à ne pas se produire ni exposer en Israël, et à refuser les financements israéliens, jusqu’à ce qu’Israël respecte l’ensemble des droits du peuple palestinien conformément au droit international.

Dans les signataires, on trouve des poètes, des peintres, des rappeurs, des directeurs de théâtre, des cinéastes, des acteurs, des écrivains et des musiciens de 17 pays d’Amérique Latine.

Parmi les plus éminents artistes, il y a l’écrivaine chilienne Lina Meruane, le photographe colombien Jesus Abad Colorado, le rappeur argentin Daniel Devita, l’orchestre colombien Doctor Krapula, l’écrivain chilien Carlos Labbé, le caricaturiste brésilien Carlos Latuff, l’acteur colombien Alvaro Rodriguez et la directrice de théâtre Patricia Ariza.

Les signataires ont condamné le régime d’apartheid d’Israël, qu’ils décrivent comme « le système de ségrégation imposé aux Palestiniens par le gouvernement israélien ». Selon le poète péruvien Marlet Rios, « Israël s’est moquée de la communauté internationale et des résolutions de l’ONU en toute impunité ».

La déclaration a été accueillie par le Réseau Palestinien des Arts de la Scène (RAPS) comme un acte efficace de solidarité avec les Palestiniens. Le RAPS a également fait remarquer que la déclaration arrive alors que « les snipers de l’armée israélienne mettent brutalement en place une politique du tirer-pour-tuer-ou-estropier contre des Palestiniens non armés dans la Bande de Gaza occupée et assiégée » qui manifestent pacifiquement « pour faire valoir le droit, ratifié par l’ONU, des réfugiés palestiniens à retourner dans les maisons d’où ils ont été expulsés par un nettoyage ethnique pendant la Nakba de 1948 ».

Dans un message vidéo, la cinéaste palestinienne May Odeh et le poète palestinien Remi Kanazi ont remercié leur collègues latino-américains pour leur soutien au mouvement éthique, fondé sur les droits, pour un boycott culturel d’Israël.

Cet engagement fait partie du mouvement mondial croissant conduit pas les Palestiniens de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) pour les droits des Palestiniens. D’après Isabel Rikkers, porte-parole de l’initiative colombienne de boycott contre Israël, « BDS encourage le boycott d’Israël en tant que moyen non-violent de pousser l’État à respecter les droits fondamentaux des Palestiniens ».

Israël se sert de la culture pour se présenter au monde comme une démocratie libérale quand, en réalité, Israël, en plus d’être un régime d’occupation militaire et d’apartheid, viole les droits culturels des Palestiniens en pratiquant la destruction de théâtres, la fermeture de centres culturels et l’arrestation d’artistes.

Des milliers de personnalités culturelles et d’artistes à travers le monde ont prêté attention à la demande des Palestiniens de refuser de traiter avec Israël comme si de rien n’était, dont Naomi Klein, Mira Nair, Roger Waters des Pink Floyd, feu Stephen Hawking, Lauryn Hill, Ken Loach, Danny Glover Brian Eno et Chuck D.

La Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (PACBI) a été lancée en 2004 pour contribuer au combat des Palestiniens pour la liberté la justice et l’égalité. PACBI plaide pour le boycott des institutions académiques et culturelles israéliennes, étant donné leur étroite et persistante complicité avec le déni par Israël des droits des Palestiniens tels que stipulés par le droit international. Allez sur le site de PACBI https://bdsmovement.net/pacbi et suivez nous sur Twitter @PACBI.

Traduction : J. Ch. pour BDS France
Source : PACBI

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