Procès en Appel de Saadia et Hussein : L’avocat général requiert la nullité de la procédure, et les militants demandent la relaxe ! Délibéré le 7 février 2017

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Rassemblement devant la Cour d’Appel pendant le procès en Appel du 6 décembre 2016.

Suite aux condamnations en première instance de Saadia et Husein, ceux-ci ont fait appel. La session a eu lieu le 6 décembre 2016 à la Cour d’Appel de Montpellier.

 

L’affaire a été mise en délibéré au 7 février, et nous allons attendre prudemment cette date pour connaître l’arrêt qui sera rendu par la Cour d’appel de Montpellier. Mais force est de constater que l’audience de ce 6 décembre a pris un tour très inattendu, du fait des réquisitions de l’avocat général, le représentant du Procureur général. En effet, l’avocat général a conforté les arguments présentés par nos avocats sur les nullités de la procédure : il a estimé que la citation était atteinte de vices graves sur le plan juridique, et que dès lors, les poursuites devaient être annulées.

Il faut rappeler que si cette affaire a aggloméré un bon nombre d’associations plaignantes – LDH, MRAP, LICRA, Avocats sans frontières, BNVCA, France Israël – et que la procédure a été engagée à la suite d’une plainte de la LDH, formellement, il s’agit d’une citation du procureur de la République de Montpellier. C’est-à-dire que la LDH avait dénoncé Saadia et Hussein auprès procureur de la République, mais n’avait pas osé assumer la responsabilité publique de l’engagement de la procédure en délivrant elle-même la citation…

Le débat sur la nullité des citations est complexe, et ne pourrait être exposé que par nos avocats, mais en réalité il repose sur une problématique assez simple. Pour que la citation, c’est-à-dire l’acte accusatoire, soit valable il faut qu’il précise explicitement le texte de loi définissant l’infraction, et l’articule au passage du texte correspondant à cette infraction. Or, la citation visait plusieurs infractions différentes – d’une part le négationnisme, d’autre part l’incitation à la haine – en faisant référence globalement au même texte, sans expliciter les phrases qui sont problématiques au regard de telles ou telles infractions.

C’est donc le constat d’un engagement précipité de la procédure, sans analyse, ni réflexion suffisante, ce que nous soutenons depuis le départ.

Alors, nous verrons bien si la Cour retiendra ou non ces moyens de nullité. Mais quoi qu’il en soit, Saadia et Hussein ne se cachent derrière aucun argument de procédure : ils se revendiquent innocents des accusations portées contre eux.

D’abord, et cela été très clair dans les propos de la présidente de la cour, rien ne montre que nos deux amis puissent être qualifiés d’antisémites ou de négationnistes. Cette accusation, outrageante et humiliante, qui a été le moteur de la LDH et de ses affidées, n’a rien à voir avec les faits. Il s’agit de deux militants impeccables, et toute accusation de dérive du mouvement BDS est ridicule. La seule question posée est de savoir si ces militants qui, par leur personnalité et par leur action, sont en dehors de tout doute, ont commis une faute intentionnelle en publiant les documents en question. Le débat anti BDS que voulait instrumentaliser la LDH et la MRAP a fait naufrage.

En quelque sorte, c’est l’histoire d’un conducteur professionnel, qui fait des dizaines de milliers de kilomètres par an, excellent conducteur, qui se voir reproché un jour une faute de conduite. Donc on parle d’un jour, mais on respecte les personnes Ici il n’en est rien, les parties civiles font tout pour les salir.

S’agissant des faits eux-mêmes, Saadia et Hussein ont réaffirmé ce qu’ils disent depuis le début, et il faut distinguer les deux volets de l’affaire.

Le montage photo a été publié de manière volontaire. Il y a dans ce montage une part de provocation et une part de vérité. La question n’est pas d’assimiler deux régimes, mais d’affirmer qu’au début du mois d’août 2014, en attaquant la population de Gaza, l’armée d’Israël commettait des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Pour rappel, le ministre de la justice du gouvernement de Palestine avait déposé plainte devant la Cour pénale internationale le 29 juillet pour ses crimes définis par le droit international depuis 1945. Alors oui, il y a une part d’outrance, mais c’est la part légitime dans le débat politique, pour se faire entendre, alors que François Hollande avait été le seul chef d’État du monde à encourager Netanyahu pour faire « le nécessaire pour la sécurité d’Israël », donc y compris commettre des crimes ! Qui est dans l’excès ?

Pour ce qui est du texte, ordurier, grotesque et aberrant, qui ne devenait visible que si on cliquait sur la photo, il est évident que ni Saadia, ni Hussein ne l’avaient vu… faute de quoi ils ne l’auraient jamais posté. La preuve en est que, dès qu’ils en ont été informés par Jean-Paul Nunez, lui-même alerté par la LDH 34, ils ont aussitôt retiré le texte. Ceci est conforme à la loi sur l’économie numérique de juin 2004 : si un auteur écrit lui-même un texte et le publie, il est immédiatement responsable ; s’il récupère et publie un texte tiers, auquel il n’avait suffisamment pas prêté attention, il ne devient responsable que si le contenu illicite lui a été signalé, et qu’il ne réagit pas.

Face aux irrégularités de forme soulevées par le parquet et aux arguments de la défense , les parties civiles terrassées se sont crues obligées d’exagérer leurs attaques jusqu’à l’outrance. Leur objectif, obtenir, malgré les vice de forme une condamnation à tout prix qui salisse les deux militants et le BDS.

Cette volonté de nuire à tout prix des parties civiles se démontre une fois de plus dans la seconde partie de cet article : « Pourquoi demandons-nous la relaxe de Saadia et Husein » (ci-dessous).

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Le Midi Libre, 8 décembre 2016

Pourquoi demandons-nous la relaxe pour Saadia et Husein.

RELAXE POUR SAADIA ET HUSEIN

Le procès en appel de la décision du jugement du 6 janvier 2016 contre Saadia et Husein aura lieu le 6 décembre 2016. Nous souhaitons revenir sur les accusations initiées par la LDH, puis reprises par la LICRA, le MRAP, le BNVCA et Avocats sans Frontières.

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Remarques préliminaires :

La France est le seul pays au monde où des militants sont condamnés au pénal pour avoir appelé au boycott d’Israël. C’est dire combien les positions pro-israéliennes et sionistes ont pénétré le gouvernement de « gauche » PS, comme celui de droite. Dans ce contexte, la plainte contre Saadia et Husein,   attaque déclenchée par des associations dites « de gauche » contre des militants BDS, est une première. Jusqu’ici les plaintes venaient des associations para-israéliennes sionistes.

La nature des attaques et les procédés utilisés par la LDH, puis le MRAP s’emploient à masquer les vraies questions politiques et les divergences de fond qui motivent leurs actes. Le moment venu nous nous efforcerons de répondre aux questions suivantes :

  • Au plan local, quels sont les éléments politiques de fond et ceux conjoncturels, qui ont joué un rôle déterminant dans la décision de la LDH34 de demander un dépôt de plainte à la LDH nationale ?
  • Idem au plan national, quels sont les éléments politiques de fond et  le contexte des alliances qui ont conduit la direction de la LDH a saisir cette opportunité de la plainte pour mener  leur offensive contre le courant politique qu’incarne le comité BDS France 34.

Enfin, les critiques portées contre « la LDH », « le MRAP » ne visent bien évidemment pas l’ensemble des activités de ces associations, encore moins la masse de leurs adhérents, non plus des personnes, mêmes si la responsabilité de certaines y est plus engagée que d’autres. Elles visent la décision de porter plainte et les multiples déclarations publiées au nom de l’une et l’autre association sur les réseaux militants et les réseaux sociaux ainsi que leur acharnement, faute d’arguments factuels et fondés, à recourir aux moyens les plus vils et indignes de leurs causes pour salir – à n’importe quel prix – les deux militants et à travers eux le comité BDSFrance34.

La rédaction. _________________________________________________________________

1 – PLAINTE LDH ET CAMPAGNE LICRA CONTRE BDSF34 :

Qui peut nier que la plainte de la LDH a ouvert la porte à la répression contre nos deux camarades et contre le comité BDSF34 et donc qu’elle est à l’origine du déclenchement de cette répression ? Cela fait 7 ans que le comité BDSF34 mène des actions BDS dures, frontales, bien souvent de désobéissance civile ; mais jamais les sionistes n’ont pu trouver le moindre prétexte à plainte ou à campagne publique contre le comité BDSF34. Ils n’avaient rien ! La plainte de la LDH contre 2 porte-parole de BDSF34 au motif de : « Contestation de crimes contre l’humanité, provocation publique à la commission de crimes ou délits, à la discrimination ou à la haine raciale – apologie de crime sur Facebook. » a fourni à la LICRA-CRIF un argument tout à fait recevable dans l’opinion et auprès des pouvoirs publics (Mairie et Préfecture) pour attaquer, en même temps que ses deux porte-parole le comité BDSF34.

« Si la LDH, la plus grande association – historique – de défense des droits de l’homme et antiraciste, de gauche !, porte une plainte (nationale !) contre deux militants d’une association « pro-palestinienne » dite aussi de « gauche » et donc du même camp supposé que la LDH, c’est qu’il y doit y avoir de bonnes raisons et donc que les motif de la plainte sont fondés d’une façon ou d’une autre, ce n’est pas un accident ». Voilà ce qu’on du penser bon nombre de personnes.

Et quand la LICRA « association contre le racisme et l’antisémitisme » et non le CRIF (ce qui a été très habile de la part des sionistes), se porte partie civile avec la LDH contre nos deux camarades, le scénario de mise en récit est bouclé : « ce n’est pas une attaque politique habituelle des sionistes contre un BDSF34 antisioniste, il s’agit d’un réel problème de dérapage et d’antisémitisme. La preuve ? ce n’est pas le CRIF qui attaque mais la LDH et la LICRA, deux association antiracistes, rejointes rapidement par le MRAP » et, on l’oublie trop souvent, les officines sionistes habituelles : BNVCA, France-Israël, Avocats sans frontières.

Cette fiction, très activement entretenue localement et nationalement par la LDH, le MRAP et leurs alliés dans cette affaire, y compris par de nombreux mensonges et désinformations (on y reviendra), a malheureusement influencé bon nombre de personnes dans le mouvement social et des partenaires du BDSF34.

La Mairie et la préfecture qui n’attendaient que ça, au mépris de toute présomption d’innocence, ont sauté sur l’occasion pour réprimer BDSF34 : destruction du stand en octobre 2015, interdiction d’une manifestation en novembre 2015 et interdictions répétées de tenue de stand place de la Comédie à la CCIPPP34 et au MAN.

Le résultat est une attaque à deux niveaux :

  • D’un côté les directions de LDH, MRAP et leurs alliés qui, au sein du mouvement de solidarité et leurs réseaux sociaux, à coup de mensonges, d’amalgames et désinformation ciblent sur Saadia et Husein pour semer le doute sur leurs positions politiques et insinuer à partir de présentations tendancieuses voire mensongères qu’ils sont au minimum « suspects ».
  • – Et de l’autre côté, la LICRA 34 porte parole des sionistes et les pouvoirs publics (Mairie, Préfecture) qui s’appuyant sur les motifs de la plainte de la LDH s’emparent de l’aubaine pour cibler directement le comité BDSF34 dont ils bloquent l’expression sur les lieux publics, convoquent les militants à la police pour port du T-Shirt etc.

2 Les bases du soutien :

Les fondements d’une réelle solidarité doivent prendre en compte les deux niveaux de l’attaque et les articuler en tant que deux composantes indissociables de l’affaire. Les motifs de la plainte et la plainte sont à l’origine des attaques des sionistes contre BDSF34. En effet le comité BDSF34 fait bloc avec ses porte-parole à qui il a renouvelé sa confiance. Donc on ne peut pas prétendre soutenir et défendre BDSF34 sans réfuter la validité des motifs de la plainte et l’injustice de la condamnation qui salissent autant le comité BDSF34 que ses deux porte-parole. Dès lors la défense du comité BDSF34 ne peut être séparée ou isolée de la défense de ses deux porte-parole, laquelle implique la réfutation des motifs de la plainte et la dénonciation de l’injustice commise par l’auteur de la plainte.

  • Défense et proclamation de l’innocence de Saadia et Husein pour les faits reprochés et contre la condamnation ignominieuse dont ils sont victimes et pour laquelle ils font appel du jugement (procès le 6 décembre 2016). Ce qui passe par la réfutation des arguments de la partie civile initiatrice du procès, la LDH et des autres parties civiles « alliées » dans ce procès.
  • Défense de la liberté d’expression et d’opinion du comité BDS, afin qu’il puisse développer place de la Comédie et ailleurs les thèses de l’Appel BDS palestinien, du boycott d’Israël et les trois revendications fondamentales de l’appel (Fin de la colonisation, retour des réfugiés et égalité pour les palestiniens de 48 vivant en Israël). Ce qui passe par la lutte ouverte et le rapport de force contre les pouvoirs publics Mairie et Préfecture qui se font les relais de la LICRA-CRIF.

3 Les cibles à combattre : Préfecture et Mairie

Les cibles ce sont les prises de positions politiques, les interdictions, les harcèlements et intimidations de la préfecture qui applique la politique du gouvernement socialiste, de la Mairie de Montpellier qui se plie aux pressions de la LICRA-CRIF.

  • La Mairie qui interdit la place de la Comédie à BDSF34, qui envoie sa police municipale dresser des PV pour occupation illégale du domaine public (deux PV ont été déjà dressés), soutient et finance la journée coloniale dite de « Jérusalem » tous les ans en juin à Grammont…
  • La préfecture qui envoie la police nationale matraquer et détruire le stand BDSF34, empêcher une manifestation dûment déclarée, qui multiplie les intimidations, convoque à la police pour audition les militants pour un simple port du T-shirt BDS France…
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    15 octobre 2015, destruction du chapiteau BDSF34 par la police place de la Comédie.

4 – LA PLAINTE DE LA LDH EST INJUSTIFIÉE CAR LES MOTIFS DE LA PLAINTE SONT INJUSTIFIÉS

La proclamation de l’innocence de Saadia et Husein est être le pivot de leur défense et de celle du Comité BDSF34. Comment pourrait-on appeler à défendre la liberté d’opinion et d’expression d’un comité dont deux de ses porte-parole, maintenus dans leurs fonctions, seraient négationnistes, complotistes et antisémites ? La condamnation de Saadia et Husein constitue une injustice car ils sont à mille lieux des positions du texte ignoble qu’ils condamnent. Comment pourrait-on soutenir le comité BDSF34 sans combattre l’injustice qui est à l’origine de la répression contre BDSF34 ? Ce qui implique nécessairement le démontage des accusations portées contre les condamnés par la partie civile initiatrice de la plainte et les autres parties civiles.

C’est le fond de l’affaire. Il nous faut donc revenir sur les faits et les motifs de la plainte.

Les deux militants l’ont dit et répété, ils ont partagé « l’image » sans lire le texte. Le partage du texte est involontaire, c’est un accident.

L’image :

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L’image, contrairement aux attaques du MRAP, n’est pas antisémite. Comparer en pleine guerre contre Gaza l’armée israélienne à l’armée nazie et dénoncer la collecte d’argent pour les armées n’est pas antisémite. Il y a tout un courant dans le mouvement de solidarité à la Palestine, y compris des israéliens, Gidéon Lévy, Michel Warschawski et d’autres qui dénoncent le fascisme du gouvernement actuel et la fascisation du régime. L’historien israélien de renommée internationale Ilan Pappé avance depuis 2009 la notion de « génocide progressif » du peuple palestinien. Le tribunal Russel a caractérisé « d’incitation au génocide » la politique menée par Israël la Bande de Gaza.

On peut ne pas être d’accord avec la comparaison mais elle n’est pas antisémite, elle est politique, elle dénonce l’idéologie coloniale de nettoyage ethnique et les méthodes employées : blocus, crimes de guerre et crime contre l’humanité.

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« Gaza, Ô Gaza ! Il y avait Oradour, My Lai et Guernica, après Sabra et Chatila il y aura … »

Bernard Deschamp n’est autre que l’ancien maire communiste de Nîmes, militant anticolonialiste et antiraciste infatigable. Il compare lui aussi les crimes contre Gaza aux autres crimes de guerre, massacres de masse commis par les fascistes, les nazis et les sionistes. Cela fait-il de lui un antisémite ? un négationniste ? Certainement pas !

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Publication FB de Saadia du 25 juillet 2014, et donc antérieure au partage  de l’image incriminé qui a eu lieu le 3 août 2014. Elle donne tout son sens au partage ultérieur de l’image incriminée et éclaire l’intention de Saadia qui est tout simplement de refuser tout financement à cette armée. Elle dénonce cette armée et la complicité de la règlementation française qui permet de déduire des impôts son financement. Exemple de l’ »exception » israélienne en France . Récemment une députée a porté ce problème devant le parlement français. Est-elle antisémite ? Certainement pas !

Le texte :

Quand au texte, ils ne l’ont pas lu et voici ce qu’ils en ont dit : « L’un et l’autre avons évidemment trouvé ce texte complotiste, antisémite, négationiste et totalement ahurissant.

Nous avons immédiatement effacé de notre mur la photo et le texte qui lui était attaché. Il ne s’est pas écoulé 15mn entre le moment où nous avons découvert ce texte et sa destruction. C’est dire combien nous sommes à mille lieux des idées qui y étaient exprimées. »

Pour insinuer que le texte avait été lu la LDH a beaucoup disserté sur les 3 lignes qui s’affichent en haut de l’image. Le MRAP est allé jusqu’à mentir grossièrement en affirmant (motion au congrès de 2015): « Le contenu antisémite ne pouvait être ignoré des auteurs de la publication. Pour la « partager » et l’intégrer sur leur compte Facebook, ils devaient obligatoirement prendre connaissance de l’extrait en annexe – photo et commentaires compris – avant de cliquer sur l’option « partager ». Ce qui est parfaitement faux ! Comme chacun sait, on peut partager une image sans « ouvrir » et donc lire, le texte qui l’accompagne.

A preuve le constat d’huissier fourni par la LDH (ci-dessous) qui mentionne explicitement à cet endroit : « Je clique sur « afficher la suite » afin de lire le message dans son intégralité ». L’argumentation du MRAP, comme celui de la LDH Manosque (voir plus loin) repose sur ce type de manipulation et de mensonges grossiers.

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Mais même s’ils avaient lu ces trois lignes, elles n’ont rien d’antisémite. Elles sont un « commentaire » redondant de l’image. Elles comparent le sionisme au nazisme et accusent le premier d’avoir copié le second. :« Ce que fait le sionisme l’a déjà fait le nazisme au millimètre près ».

– Le post précédent de Bernard Deschamp établit une comparaison de même nature.

– Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH, fer de lance de cette plainte contre Saadia et Husein et avocat de la LDH (le plus virulent et insidieux au procès) dit la même chose le 12 mars 2015 (5 mois après le dépôt de plainte contre Saadia et Husein) quand les soldats israéliens l’ont empêché de rentrer dans la Bande de Gaza par le check-point d’Eretz : (…) »La réalité frappe dans les minutes qui suivent. Les palestiniens présents dans la file sont priés de se mettre de côté par un militaire qui aboie. Cette exclusion éveille la mémoire et d’autres images d’un autre temps défilent devant mes yeux. Ils obtempèrent résignés. (…) ». « Les images d’un autre temps » faut-il le dire ? sont bien évidemment les images de soldats nazis maltraitant les juifs. Une telle comparaison est-elle antisémite ?

http://euromedrights.org/fr/publication/tribune-de-michel-tubiana-de-retour-deretz/

– En 2007, avant même l’attaque criminelle israélienne de l’hiver 2008-2009 contre la Bande de Gaza, Richard Falk, grand spécialiste du droit international et rapporteur à l’ONU pour les droits de l’homme dans les territoires palestinien écrivait : «  Est-ce une exagération irresponsable que d’associer le traitement infligé aux Palestiniens avec le palmarès criminel d’atrocités collective perpétrées par les nazis . Je ne le pense pas. » Est-ce un propos antisémite ?

– En mai 2016 nous avons assisté, en Angleterre, à une opération politico-médiatique orchestrée par les sionistes contre deux députés travaillistes Naz Sha et Ken Livinstone en vue de déstabiliser le parti travailliste et Corbyn en particluier. Cette opération, d’une toute autre échelle, a été déclenchée sur la base d’une analogie historique du même type que l’image qui a servi de prétexte à la tentative de déstabilisation de BDSF34. Dans une interview très argumentée Norman Finkelstein, « intellectuel juif américain est l’un des plus réputés experts internationaux du conflit israélo-palestinien et de l’héritage politique de l’holocauste nazi » et auteur de « L’industrie de l’Holocauste » (2000) déconstruit les attaques d’antisémitisme portées contre les deux députés.  (lire cette passionnante interview : http://www.ujfp.org/spip.php?article4894). La comparaison n’est pas du tout jugée antisémite.

Dernière remarque sur les trois lignes visibles.

La phrase visible au dessus de l’image situe le nazisme comme antérieur au sionisme. Or dans le texte caché qui suit c’est tout l’inverse. Il est dit dans un délire complotiste et négationniste qu’au fond Hitler était guidé par le sionisme et que le génocide des juifs n’était qu’un moyen pour que les juifs puissent prendre la terre des palestiniens. Contrairement à la partie visible du texte, dans cette partie cachée du texte il est dit que le sionisme est antérieur au nazisme, voire la matrice du nazisme( !). Ce qui signifie que même si Saadia et Husein avaient partagé l’image en ayant seulement lu les trois lignes au dessus de l’image, ils n’ont cautionné aucun propos antisémite.

 5 – COUPABLES OU INNOCENTS ?

Qui peut penser sérieusement et honnêtement que les deux porte-parole du comité BDSFrance 34, militants connu-e avec un parcours sans faute, puissent être d’accord avec cette bouillasse complotiste, négationiste et antisémite ? et puissent la partager en connaissance de cause ? Qui peut penser honnêtement que le comité BDSF34 puisse accepter dans ses rangs des individus de cet acabit ?

C’est là le fond de l’affaire : Saadia et Husein partagent-ils ou non les idées contenues dans ce texte ignoble ? Le partage est-il un accident ou un acte volontaire et intentionnel ? sont-ils négationistes, complotistes et des racistes antisémites ? méritent t-ils Le jugement du tribunal qui les a condamnés en première instance pour « Contestation de crimes contre l’humanité, provocation publique à la commission de crimes ou délits, à la discrimination ou à la haine raciale – apologie de crime sur Facebook. » ?

Personne ! absolument personne, même pas le procureur, n’a osé porter frontalement de telles accusations contre eux que ce soit par écrit ni même oralement tellement ces questions sont grotesques et à mille lieux des faits et des deux militants.

Mettez-vous un moment à la place de Saadia et Husein. Vous avez partagé accidentellement et donc involontairement, par manque de vigilance, cette image, sans lire le texte ignoble et vous vous retrouvez condamné-e pour « Contestation de crimes contre l’humanité, provocation publique à la commission de crimes ou délits, à la discrimination ou à la haine raciale – apologie de crime sur Facebook. ». Votre nom est trainé dans la boue du racisme, dans les journaux, les réseaux sociaux, dans tout le milieu militant qui constitue une grande partie de votre tissus social et existentiel… Vous un-e militant-e de la cause Palestinienne, qui est une cause noble, politique, anticoloniale, antiraciste, vous êtes désigné comme un-e raciste, un négationniste. Parce que vous êtes d’origine arabe et que vous subissez encore les manifestations du racisme, vous savez dans votre chair le mal que provoquent les blessures du racisme et …non seulement vous êtes jugé coupable par un tribunal, du crime ignoble de racisme, mais vous constatez que des doutes sur votre innocence subsistent dans le milieu militant parce que la plainte est portée par deux associations antiracistes, de « gauche »…

Renonceriez-vous à clamer votre innocence ? renonceriez-vous à combattre cette injustice ? renonceriez-vous à obtenir réparation ? pour vous, votre famille, vos enfants, vos amis et pour la cause que vous défendez qui s’en est trouvée salie !

6 – UN EXEMPLE DES ATTAQUES PORTÉES

CONTRE SAADIA, HUSEIN ET BDSF34

La LDH de Manosque

Un exemple de mensonge ignoble qui s’ajoute aux nombreuses falsifications des faits et désinformation de la LDH  : voici un exemple  de collusion ouverte d’une section LDH avec un site sioniste patenté Le 25 mars 2015, c’est à dire 6 jours à peine après l’audition de Saadia et Husein à la police (19 mars 2015) et suite au communiqué de la LDH34 paru le soir même du 19/03 contre nos deux camarades, la LDH Manosque publie sur son site cet article :

http://lesillon04.hautetfort.com/archive/2015/03/25/bds-a-montpellier-5590464.html

Illustré par cette image  qui est un montage ignoble présenté par la LDH Manosque comme : « l’illustration qui accompagnait le tract du comité BDS », laissant ainsi croire que ce texte avait été écrit par le BDS34 qui l’aurait publié sur sa page FB et diffusé sous forme de tract en plus. Chacun appréciera l’énormité du procédé destiné à discréditer Saadia et Husein et le comité BDSF34 accusé d’avoir mis Mein Kampf en exergue dans ses tracts et page FB !

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Le 26 mars, au lendemain de cette publication par la LDH de Manosque on retrouve ce montage en illustration d’un article publié sur un site sioniste bien connu, « Cool Israël » sous le titre : « Le Mein Kampf du BDS choque la LDH ».

Et on trouve en fin d’article de la LDH Manosque un lien vers l’article de « Cool Israël » . Il suffit de cliquer sur Autre son de cloche. La collaboration avec les sionistes est ici ouverte et revendiquée.

Plus de deux mois plus tard et non le 4 avril 2015 comme il est indiqué sur le correctif, la LDH Manoque a rajouté le commentaire qui mentionne que l’image est un « fake » (un faux) mais ils ont laissé le montage en bonne place. Et vous pouvez l’y trouver encore aujourd’hui. La LDH34 et la LDH nationale ont été informés de cette publication mais visiblement le procédé ne les gêne pas. Tout est bon pour salir Saadia et Husein.

Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose !

7 – QUAND « LA FIN JUSTIFIE LES MOYENS »

TOUS LES COUPS SONT PERMIS

Au fond la LDH Manosque n’a fait que copier les procédés utilisés par la LDH34 et la direction de la LDH. Hormis le « partage » (accidentel) du texte sur FB ils n’ont aucun fait leur permettant d’étayer les accusations de la plainte. Le seul argument politique avancé est celui du « glissement » des deux militants et du comité BDSF34 de l’antisionisme vers l’antisémitisme. C’est clairement énoncé dans un mail interne du 24 avril 2015, par la présidente de la LDH34 amenée à se justifier : « Notre section de Montpellier a été confrontée  à ce glissement qui peut s’opérer de l’antisionisme radical à l’antisémitisme/négationnisme par le biais de la transmission de textes (par reprise ou partage) sur facebook et du fait de la confusion des concepts qui existe désormais.(…) et après avoir impliqué le comité BDSF34 et d’autres militants BDS qui s’étaient indignés de la menace de plainte, elle ajoute  : «  Ce qui me porte à penser que la confusion dans les notions est assez largement répandue. ».

« Le dérapage » sera également le fil conducteur de la plaidoirie de M. Tubiana l’avocat de la LDH au procès. Ainsi les termes très flous de « glissement » ou « dérapage » et les images qu’ils suscitent seront constamment utilisés sans que jamais le point d’arrivée du glissement ou du dérapage (hormis le partage du texte) ne soient définis et caractérisés. D’ailleurs la formulation de présidente de la LDH34 : « ce glissement qui peut s’opérer » atteste de la faiblesse de l’accusation.

Nous sommes dans une démarche d’amalgames et d’insinuations qui importe directement ses éléments de langage de la campagne israélienne omniprésente : antisionisme = antisémitisme. Positions maintes fois exprimées par le gouvernement PS, M. Valls en tête ainsi que par la droite.

En l’absence d’arguments la LDH est condamnée à la désinformation, l’insinuation, l’allusion, l’amalgame et le mensonge. Il s’agit d’occuper le terrain, brouiller les pistes et salir ces deux militants et le comité BDSF34 par tous les moyens.

Trois éléments sont répétés en boucle dans la communication interne et publique de la LDH, y compris dans l’accusation de la LDH lors du procès.

  • Le (prétendu) délai mis la « condamnation publique » de ce texte, dont elle déduit un accord avec le texte (!!)
  • La photo de Saadia faisant la quenelle,
  • Le post sur les cadavres de soldats israéliens partagé par Saadia sur FB.

Le comité BDSF34 a longuement répondu notamment sur le premier point et le lecteur pourra se référer à ces deux articles :

https://bdsf34.wordpress.com/2015/07/10/plainte-ldh-desinformation-et-leurres-1/

https://bdsf34.wordpress.com/2015/07/10/ldh-desinformation-et-leurres-2/)

CONCERNANT LA QUENELLE, voici ce qu’en dit la LDH en commentaire de la photo ci-dessous diffusée par la LDH : « Cette revendication ostensible d’un signe largement connoté par l’antisémitisme de son promoteur renvoie à une perception ethnique d’une lutte qui opposerait « les juifs » et non « les sionistes » aux « arabes » et non aux résistants palestiniens. »

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Ce que ne dit pas la LDH, qui pourtant mentionne la date de la photo : décembre 2012, c’est qu’à cette date la quenelle n’a pas encore le sens antisémite que lui donneront par la suite Dieudonné et Soral. Elle est encore un geste « antisystème » voir anti-autoritaire très prisé par une jeunesse en opposition à un système qui lui fait peu de place.  Voilà le type de manipulation sur lequel reposent les accusations de la LDH.

A preuve, cette photo prise le 21 septembre 2013, presque un an plus tard. On y voit M. Valls entouré de jeunes faisant la quenelle. La publication de cette photo n’avait suscité aucun remous car à cette date, ce geste n’était pas connoté encore d’antisémitisme. Ce n’est que, trois mois plus tard, le 30 décembre 2013 que la photo resurgira dans les médias au moment où M. Valls parle d’interdire un spectacle de Dieudonné.

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Ce qui signifie que « la fin justifiant les moyens », la LDH n’a pas hésité à manipuler et instrumentaliser une photo pour salir Saadia.

LE POST FB DES CADAVRES DE SOLDATS ISRAÉLIENS : voici le commentaire de la LDH :  « Outre que l’on pourrait attendre d’une militante politique responsable le minimum de respect dû à des morts quels qu’ils soient, le recours à la notion religieuse de « haram » renvoie à une opposition non plus entre les « sionistes » (pour reprendre la terminologie utilisée par le commentaire accompagnant cette photo) et les résistants palestiniens, mais entre juifs et musulmans. » Il s’agit pour la LDH d’induire l’idée que la grille de lecture de Saadia est la grille musulmane et donc religieuse et non politique.

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Ce que ne dit pas la LDH dont le commentaire détourne de l’essentiel, c’est que Saadia en partageant ce post (dont les TV étrangères avaient longuement diffusé des images de l’épisode), ajoute un commentaire qui recadre le contenu de ce post, lui retire son caractère religieux et rectifie ainsi les dérives possibles. « Les soldats sionistes ! » écrit-elle. Sa démarche est exactement à l’opposé du procès d’intention fait par la LDH. Cela en dit long sur l’éthique et les valeurs de ceux qui instruisent ce sale procès contre Saadia et Husein.

8 – LA LICRA 34 CONTRE BDSF34

Une des conséquences de cette plainte a été de permettre à la LICRA et au CRIF de lancer une offensive sans précédent contre le Comité BDS France 34. Depuis 2002 la CCIPPP34 d’abord, puis la Coalition contre Agrexco et enfin le comité BDSFrance 34 tiennent des stands « Palestine » place de la Comédie. Des milliers de tracts diffusés, des milliers d’affiches, des dizaines d’articles de vidéos et photos de cette présence ont circulé sans que jamais le CRIF ne trouve matière à plainte. Voici en quels termes la LICRA réclame l’interdiction d’expression du comité BDSF34 :

« L ‘antisionisme radical dont fait preuve cette organisation et qui n’est rien d’autre que de l’antisémitisme (…) c’est la raison pour laquelle la LICRA entend s’associer à la plainte déposée auprès du procureur de la République par la Ligue des Droits de l’homme et demande au maire de Montpellier d’interdire désormais toutes les manifestations de rue de cette organisation eu égard aux graves troubles à l’ordre public que son attitude et les propos tenus relèvent ». (Communiqué LICRA du 30 mars 2015).

On retrouve les même « éléments de langage » que dans le mail de la présidente de la LDH: antisionisme radical = antisémitisme.

Le lecteur trouvera en seconde partie de l’article (https://bdsf34.wordpress.com/2016/11/13/bds-france-34-place-de-la-comedie-ils-ne-nous-feront-pas-taire-la-licra34-fulmine/) des informations sur la LICRA34 et sa guerre contre BDSF34.

9 – UNE VRAIE SOLIDARITÉ NE SE CONSTRUIT PAS SUR UNE INJUSTICE !

Depuis février 2016 le comité BDSF34 s’efforce de reconquérir son espace d’expression place de la Comédie, imposant sa présence par le biais de « rassemblements statiques » malgré les interdictions municipales systématiques d’y tenir un stand. L’acharnement ciblé et discriminatoire de la mairie contre BSF34 a provoqué un élan de solidarité des partenaires et amis de BDSF34. Sous l’intitulé : » Liberté d’expression et d’opinion pour tous, soutien inconditionnel à la liberté d’expression de BDSF34 », le samedi 5 novembre, répondant à l’Appel de 20 organisations signataires, plus d’une centaine de militants installaient pendant deux heures une douzaine de stands place de la Comédie (https://bdsf34.wordpress.com/2016/11/13/bds-france-34-place-de-la-comedie-ils-ne-nous-feront-pas-taire-la-licra34-fulmine/).

A cette occasion, a surgi une discussion : fallait-il ou pas mentionner le rôle de la plainte de la LDH dans le récit des faits et des responsabilités ? Quelques-uns exprimant l’idée que ce serait « conflictuel » de le faire, car sur la proposition de « soutien inconditionnel à l’expression du comité BDSF34, la LDH devrait pouvoir se prononcer », voire s’associer à la manifestation de solidarité. Même si c’est une petite minorité nous souhaitons répondre à cet argument.

« Conflictuel » ? : Peut-on accuser les salariés qui font grève pour renégocier leurs bas salaires ou leurs conditions de travail déplorables de créer un conflit ? les militants du mouvement social savent bien que l’origine, la cause du conflit c’est le rapport d’exploitation de leur force de travail. Par leur action, grève ou autre les salariés révèlent et mettent à jour l’injustice du système capitaliste.

Les militants du mouvement social en général et les non violents en particulier, savent très bien que révéler les inégalités et les injustices, exposer au grand jour le racisme d’État, les viols et la répression policière etc. provoque des réactions d’hostilité de la part de ceux qui ne veulent rien changer. Leurs raisons sont multiples, soit parce qu’ils sont dans le camp qui tire profit de la situation, soit parce qu’ils ont peur pour eux-mêmes, soit parce qu’ils ne veulent pas se remettre en question ni s’engager au risque de devoir réévaluer leurs alliances etc.

Ce qui serait conflictuel serait de cacher l’injustice, la masquer en demandant à Saadia et Husein et à tout le comité BDSF34 de faire comme si rien n’était. Nous avons largement exposé et démontré combien cette plainte est injuste, l’implication de la LDH dans la répression actuelle et la nécessité de ne pas séparer le BDSF34 de celui de Saadia et Husein , nous n’y revenons pas. C’est l’injustice qui est la cause du conflit et pas le fait de la mettre à jour.

10 – PAS DE JUSTICE, PAS DE PAIX !

Ces quelques partenaires de BDSF34 qui ne souhaitent pas mentionner la LDH dans l’historique de la situation motivent leur position par le souci de rassembler le plus largement possible. Personne ne doute une seconde de leur sincérité dans le soutien à BDSF34 et de leur volonté à résoudre le conflit existant entre la LDH et BDSF34. Mais pour BDSF34 « la fin » (le rassemblement le plus large) ne justifie pas « les moyens » (taire l’injustice de la plainte et de la condamnation).

Il faut ici rappeler ce constat issu de nombreuses situations aussi bien au niveau des peuples que dans les rapports entre personnes : « Pas de justice, pas de paix ». La réconciliation passe par la reconnaissance de l’injustice ou du méfait commis, par la sanction éventuelle et puis les excuses. Pour des raisons dont elle aura à s’expliquer un jour, la LDH a commis, en le sachant pertinemment, une agression inqualifiable contre deux militants innocents des accusations portées contre eux, une faute déontologique grave (pour une association de défense des droits de l’homme qui compte de nombreux avocats) en les accusant sans même les avoir rencontrés et entendus et enfin une faute d’irresponsabilité politique préjudiciable pour tout le mouvement social d’avoir maintenu la plainte malgré les nombreux appels au retrait et les conséquences désastreuses prévisibles au sein de ce mouvement social.

Malgré cela la LDH continue ses attaques contre Saadia et Husein en maintenant à la une de son site LDH34, un article qui reprends ses allégations mensongères et/ou insidieuses à l’égard des deux porte-parole BDSF34. Par le jeu des alliances elle a entrainé dans cette affaire le MRAP créant de graves dissensions en son sein 🙁https://bdsf34.wordpress.com/2015/11/10/252-militants-sopposent-au-soutien-du-mrap-a-la-plainte-de-la-ldh-contre-saadia-et-husein/).

Pour toutes ces raisons, Saadia et Husein on fait appel du jugement du 6 janvier 2016.

RELAXE POUR SAADIA ET HUSEIN !

Voir le communiqué « Pourquoi nous faisons appel » du 26 avril 2016. (https://bdsf34.wordpress.com/2016/04/28/pourquoi-nous-faisons-appel-pas-dinfraction-sans-intention/).

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