FLAGRANT DÉLIT DE DÉSINFORMATION DE LA PRÉSIDENTE DE LA LDH.

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La LDH continue sa campagne de désinformation.

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1- Un dernier communiqué transmis le 10 juillet 2015,  signé de la nouvelle présidente de la LDH, utilise la même méthode de désinformation qui mérite « un arrêt sur image » .
Mme Françoise Dumont, présidente de la LDH écrit : “Ni le photo-montage, ni le texte ne sont de la main des deux personnes mises en cause. Simplement, elles sont allées les chercher sur le net et les ont mis sur leur page personnelle Facebook. ».
–  Première phrase: c’est exact, ils n’ont pas écrit le texte (merci pour cette rectification (tardive) car au début la LDH34 a fait courir le bruit que le texte était d’eux!)
– Deuxième phrase: c’est Faux ! Saadia et Husein ne sont pas « allés chercher sur le net » cette image, mais cette image est arrivée (comme des dizaines ou des centaines qui arrivent par jour) sur le fil d’actualité de leur page FaceBook. Ils ont cliqué sur l’image pour la partager sur leur mur FB (ou page personnelle qu’ils partagent avec leurs amis) sans lire le texte caché qui lui était attaché.

Nous avons là un exemple caractéristique de la méthode de désinformation employée. En disant « ils sont allés chercher sur le net » la LDH fabrique de toute pièce une étape préalable à leur acte de partage de la photo qui en transforme totalement le sens. Ainsi le simple partage de la photo est précédé de  l’intention et de la volonté de recherche et de la sélection dans l’immensité des données d’internet, justement de cette image et du texte qui l’accompagne. Il s’agirait donc dans ce cas d’un acte prémédité et intentionnel de recherche et de publication d’une image.  Et si une telle intention et volonté existent, cela signifie que ces deux là ont dû nécessairement lire le texte (puisqu’ils étaient en recherche de ce genre de littérature). C’est donc qu’ils partagent ces idées. Et hop le tour est joué !
La LDH vient de fabriquer (en 5 ou 6 mots) une accusation gravissime (totalement infondée) par la désinformation. En inventant l’étape d’un acte intentionnel de recherche avant le partage de la photo, la LDH fait du partage involontaire du texte de la photo un acte intentionnel motivé par l’adhésion au contenu idéologique du texte. Dans ce cas  “la fin justifie les moyens », tous les coups sont bons pour abattre l’adversaire. Qu’une organisation de défense des droits humains agisse ainsi, pose non seulement un problème moral mais un problème éthique.

Comment ça se passe dans la réalité sur FB ?
Chaque jour arrivent sur nos « fil d’actualité » de notre page FB des messages et des vidéos avec ou sans photos. Chacun de nous survole ces messages, plusieurs centaines par jour.  Nous ne les regardons même pas tous ! On en lit certains, on peut en supprimer et on en partage d’autres.
Comment ça s’est passé pour Saadia et Husein ?
La photo montage est arrivée sur le fil d’actualité de Saadia et Husein, avec des centaines d’autres textes et images. Après plus de 20 jours de bombardements intensifs de la Bande de Gaza par l’armée israélienne et des centaines de morts civils, l’image leur a parlé et ils l’ont partagée d’un clic, sans lire le texte qui lui était attaché,  pour la mettre sur leur mur personnel qu’ils partagent avec leurs amis.
Ils ne sont pas allés sur internet chercher l’image !! elle est venue indépendamment de leur volonté sur leur fil d’actualité (FB fonctionne comme ça!) et sans lire le texte caché qui lui était attaché, ils l’ont partagée et ne s’en sont plus soucié.

2 Et ça continue : “La section de la LDH demande alors à ce que le photo-montage et l’annonce du texte ainsi que le lien soient retirés (FAUX) et que les personnes impliquées publient une condamnation de ce texte. L’urgence de ce retrait s’imposait d’autant plus que le contexte était celui de l’attaque israélienne contre Gaza et d’une émotion parfaitement légitime. Ceci n’ayant pas eu lieu,(FAUX) un constat d’huissier est dressé le 6 août 2014 (VRAI). Deux ou trois jours après le constat, grâce à l’intervention d’un membre de la Cimade, le texte est retiré de la page Facebook des intéressés (FAUX !!!) ..

C’est à se demander si la présidente de la LDH connaît le dossier tellement les déformations des faits sont nombreuses et grossières !

Les faits (et nous avons les preuves qui en attestent):
Le constat d’huissier a été fait le 6 août au matin ! avant la première intervention de S. Mazas pour faire connaitre le problème.  Il n’est pas la conséquence d’un refus de retrait des posts. Il est la première mesure prise par la LDH34 avant de signaler quoique ce soit. Ce qui témoigne que la LDH voulait attaquer, voulait le clash, voulait le procès.

La première intervention de la présidente de la LDH34 date du 6 août 14h59 (constat d’huissier en poche) Elle n’est pas intervenue auprès des intéressés qu’elle connaît très bien et qu’elle pouvait joindre immédiatement sans problème si elle avait voulu, mais auprès de J.P. Nunez, Pasteur, ancien délégué national en région de la CIMADE et qui sera témoin au procès aux côtés de Saadia et Husein, à qui elle a envoyé un mail avec copies d’écran. JP Nunez a déclaré à la police ces faits : il a reçu le mail daté du 6 août à 14h59 et dans la foulée un appel téléphonique de Sophie Mazas (Pdte LDH34) qui l’a informé des posts partagés par Saadia et Husein et des poursuites qu’allait engager la LDH nationale.

Le retrait des posts s’est fait immédiatement, le 6 août après-midi, dès que le contenu du texte a été connu par les intéressés ! Informé par S. Mazas, J.P. Nunez a téléphoné dans l’après-midi à Saadia et Husein qui ont découvert (horrifiés) le texte caché de la photo et qui l’ont immédiatement supprimé ! Il a essayé en vain de la convaincre que ni Saadia ni Husein n’étaient antisémites et qu’une plainte serait une faute politique grave.

Saadia et Husein ainsi que le comité BDSF34 ont maintes fois apporté ces explications et rapporté les faits. Nous reviendrons ultérieurement sur la photo-montage.
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