LA PRÉFECTURESUR ORDRE DU GOUVERNEMENT SOCIALISTE INTERDIT LA MANIFESTATION DE SOLIDARITÉ AVEC LA RÉSISTANCE POPULAIRE PALESTINIENNE !

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hollande netanyahu

Dès le début de l’agression de l’Etat d’Israël contre la Bande de Gaza l’été 2014, François Hollande avait apporté son soutien à l’attaque, disant qu’Israël “a le droit de se défendre” par tous les moyens. Ce qui était un encouragement aux bombardements et aux massacres. On connait le résultat : 2200 martyrs dont 570 enfants des milliers de blessés à vie et des milliers de familles détruites, sans compter les dégâts matériels qui ont jeté des milliers de personnes à la rue et précarisé encore plus toutes une population vivant dans ce que certains n’hésitent pas à appeler “un camp de concentration”….

 De plus le gouvernement socialiste a interdit des manifestations parisiennes, arrêté des dizaines de manifestants et accrédité la thèse mensongère sioniste selon laquelle des comportements et actes antisémites avaient eu lieu…

C’est à dire que Hollande et son gouvernement socialiste, ont non seulement soutenu et encouragé les massacres des palestiniens mais ils se sont ouvertement attaqués au  mouvement de solidarité en le criminalisant.

Nous assistons aujourd’hui à une réplique de l’été 2014 de la part de ce même gouvernement.

Depuis le 1er octobre on compte 60 martyrs palestiniens, dont 18 enfants et ado (de moins de 18 ans) assassinés sauvagement, exécutés! 8000 blessés dont 400 enfants et ados. 1000 palestiniens ont été kidnapés et emprisonnés dont 144 enfants et ados.

Et on compte 9 morts israéliens (des colons pour la plupart) et une dizaine de blessés.

Dans un communiqué du 27 octobre (https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/10/israeli-forces-must-end-pattern-of-unlawful-killings-in-west-bank/) intitulé :

Les forces israéliennes doivent mettre fin à la multiplication des homicides illégaux dans les territoires palestiniens occupés,

Amnesty International apporte les preuves des “exécutions extrajudiciaires” c’est à dire des assassinats commis de sang froid par la police et l’armée.

Ici encore non seulement le gouvernement n’a pas dénoncé les massacres d’enfants et d’adolescents mais ce gouvernement s’attaque au BDS qui est aujourd’hui la forme de lutte la plus efficace pour obliger Israël à appliquer le droit et satisfaire aux trois revendications fondamentales de la société civile qui s’exprime à travers l’appel BDS : fin de la colonisation, retour des réfugiés et égalité absolue pour les palestiniens de 48 (vivant dans l’actuel Israël).

La cour de Cassation de Colmar vient de confirmer la condamnation de 12 militants BDS de Mulhouse. C’est l’Etat qui a fait appel de la relaxe en premier jugement !

A Toulouse la LICRA, association pro-israélienne “amie” du CRIF et proche du PS, intente un procès contre 4 militants BDS qui distribuaient des tracts.

A Montpellier cette même LICRA qui s’est engouffrée dans la sale plainte de la LDH contre deux porte-parole du BDS34, a manifesté pour demander l’interdiction de toute expression publique du comité BDS France 34 !

Alors que 23 organisations, associations et syndicat se sont rassemblés pour demander la liberté expression pour BDSF34, et qu’un rassemblement (déclaré en préfecture) était prévu le 31 octobre en solidarité à la résistance populaire palestinienne, la préfecture, du jamais vu à Montpellier, appliquant les ordres venus directement du ministère,  a interdit le rassemblement ! C’est visiblement une décision ministérielle.

Il est nécessaire d’attaquer cet arrêté d’interdiction en annulation devant le tribunal administratif d’autant  plus qu’il s’appuie  la décision de la cour de cassation de Colmar. Cette utilisation de la décision de la cour de cassation est particulièrement grave. Par ailleurs il aligne une série de prétextes qui sont une reconstruction falsifiée de la réalité, pour conclure à l’interdiction.

Le comité BDSFrance a appelé ses militants et sympathisants à se réunir dans une salle voisine à l’heure du rassemblement pour informer des faits et décider ensemble de la suite à donner à cette interdiction de parler de la Palestine sur la place de la Comédie à Montpellier. Affaire à suivre.

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