Montpellier : Journée de la Terre, 2 événements contre l’apartheid israélien

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F-X Gilles présente le film “Palestine 48”

BDS France Montpellier  s’est engagé dans la Semaine Internationale contre l’Apartheid israélien (IAW) 2022 avec de nombreux partenaires : APLR, ATTAC, La Carmagnole, CCIPPP34, CMM, CS:GIA, DN, FUIQP, Solidaires, Sud Étudiant, UJFP, élargissant ainsi l’implication du mouvement social antiraciste et anticolonialiste dans la lutte contre l’apartheid israélien.

 

Lundi 28 mars  : “Le rapport d’Amnesty International et ses enjeux”

C’est le titre de la conférence donnée par Ghislain Poissonnier qui a, avec méthode et clarté, exposé le rapport d’Amnesty International (AI) intitulé : “L’apartheid israélien envers le peuple palestinien, un système cruel de domination et un crime contre l’humanité”. Situer le rapport d’AI dans la suite des rapports précédents, en présenter fidèlement les lignes directrices fondamentales tout en  illustrant avec les exemples de terrain et enfin mettre en perspective les sanctions préconisées par AI, c’est le pari réussi du magistrat. Une volée d’éloges et de remerciements ont conclu l’exposé.

Un des points forts de ce rapport étant que l’enquête commence en 1948, qu’elle couvre l’ensemble du territoire et l’ensemble des catégories résultant de toutes les fragmentations du peuple palestinien.

Le rapport précise en effet :”

  « Depuis sa création en 1948, Israël mène une politique explicite visant à instituer et à entretenir une hégémonie démographique juive et à optimiser son contrôle sur le territoire au bénéfice des juifs et juives israéliens, tout en minimisant le nombre de Palestiniens et Palestiniennes, en restreignant leurs droits et en les empêchant de contester cette dépossession ».

J-L Moraguès a précisé à l’ouverture de la soirée que le rapport d’AI, fournit les preuves juridiques, économiques et sociales que le sionisme qui préside à la mise en oeuvre du colonialisme de peuplement israélien en Palestine est un mode de domination fondé sur l’apartheid. Que l’application du projet sioniste constitue un crime contre l’humanité.

G. Poissonnier en visio conférence.

Nous vous encourageons à multiplier cette conférence avec G. Poissonnier. Contactez-nous (bdsfrancemontpellier@gmail.com) nous vous communiquerons ses coordonnées.

Ghislain Poissonnier :

Né en 1970, et diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’Université de Paris X Nanterre,

Ghislain Poissonnier est magistrat de l’ordre judiciaire.

Il a exercé des fonctions judiciaires dans le Nord, dans le Pas-de-Calais, à Paris et en Polynésie française.

Il a été détaché au ministère de la défense et au ministère des affaires étrangères et a été déployé à cette occasion au Kosovo, en Afghanistan, en Guinée et en Côte d’Ivoire.

Il a été également délégué du CICR en Palestine et en République démocratique du Congo.

Il est l’auteur de nombreux articles juridiques en droit international, en droit pénal, en droit de la consommation, droit aérien, droit maritime et en droit de l’environnement.

Il a écrit “Les chemins d’Hébron – Un an avec le CICR en Palestine”, publié aux éditions L’Harmattan.

Mardi 29 mars  “PALESTINE 48”

Quelle meilleure démonstration de la barbarie du colonialisme de peuplement israélien que l’exposé de la naissance du projet sioniste et son exécution avec la complicité des États occidentaux ? C’est la première partie du film de François Xavier Gilles : “Palestine 48”. La suite coule de source : les témoignages des Palestinien.ne.s de 48 aujourd’hui sont la preuve du processus ininterrompu d’une Nakba (catastrophe) toujours actuelle.

Les images et commentaires talonnent l’enquête serrée menée par le réalisateur qui nous emmène dans la recherche des traces des villages détruits. On découvre les ruines systématiquement camouflées par des plantations et la volonté israélienne de d’effacer le nettoyage ethnique et les crimes commis.  Pour s’approprier totalement les lieux l’occupant tente d’éradiquer toute trace palestinienne en renommant les noms des villages et lieux dits.

Une histoire faite de massacres et de blessures toujours béantes qui ne font que renforcer une résistance sans faille dans la volonté de retourner dans “la maison” dont la plupart des Réfugié.e.s et leurs descendant.e.s ont gardé la clé. Des témoignages parfois tristes et parfois joyeux de jeunes parents qui ont transformé les spectateurs.trices en participant.e.s parfois bouleversé.e.s et admiratifs.ves face à cette foi et certitude du Retour.

Le film dure 1h40 mais on ne décroche pas une seconde. A voir et diffuser absolument ! Le film existe en DVD. Contact

 

UN GRAND MERCI À LA CARMAGNOLE POUR L’ACCUEIL POLITIQUE ET L’AIDE LOGISTIQUE !

https://lacarmagnole.fr/

 

 

 

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