Prenant pour alibi la lutte contre le « nouvel antisémitisme » Israël et ses relais s’attaquent à la liberté d’expression

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Et si R. Waters ose revendiquer « la liberté d’expression », selon la logique de la propagande israélienne, ce sera une preuve de plus de son antisémitisme (selon la propagande israélienne).

Le 14 janvier courant nous avons publié sur notre site l’article : « En Israël les sionistes renforcent la fascisation du régime, ici aussi ils s’attaquent aux droits fondamentaux (Liberté d’expression, Liberté de manifester).

L’actualité récente valide cette analyse et confirme une offensive menée contre les libertés par les groupes de pression sionistes en France mais également en Allemagne et jusqu’au parlement de l’UE à propos notamment de la qualification d’apartheid appliquée à l’État d’Israël .

En France l’ingérence israélienne contre la liberté d’expression à Lyon au prétexte de la présence de « Salah Hamouri », en Allemagne, la censure d’une BD de Dominique Grange et Tardi, à l’Union Européenne, les déclarations du Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell sur la question de « l’apartheid israélien » inscrivent de fait, dans cette vaste offensive,  le colloque montpelliérain contre la Liberté d’expression par le Centre Culturel Juif Simone Veil intitulé : « La liberté d’expression : Nouvel alibi de l’antisémitisme ? ».

Dans l’article publié le 25 janvier  « Le CCCJM un groupe de pression sioniste ? décryptage » nous avons montré comment, malgré les opérations de communications publiques visant à présenter un affichage déconnecté de la politique israélienne, le Centre communautaire et Culturel Juif de Montpellier (CCCJM), relooké Centre culturel Juif Simone Veil (CCJSV), obéissait à la stratégie politique de soutien total à l’État d’Israël et à ses gouvernements successifs. Le tout sous la façade banalisée : « Acteur qui compte dans la vie de la cité et s’inscrivant dans une démarche d’ouverture, le Centre Culturel Juif Simone Veil participe à de nombreuses actions en lien avec ses partenaires ».

Nous montrons dans cet article comment le CCJSV s’inscrit activement dans les réseaux sionistes et suit à la lettre leurs campagnes initiées par les gouvernements israéliens. Au centre de ces campagnes, celle sur la prétendue lutte contre un type d’«antisémitisme » qualifié parfois de « nouvel antisémitisme » qui se résume à une lutte contre tous ceux et celles qui osent critiquer l’État d’Israël, sa politique coloniale de peuplement et d’apartheid, c’est-à-dire : le sionisme. La Campagne BDS internationale en est la principale cible nommément désignée.

DES PARTENAIRES JUIFS FONDAMENTALEMENT

SIONISTES ET PROPAGANDISTES DU SIONISME

Si l’on passe en revue les divers partenaires et soutiens du CCJSV, il apparaît clairement que l’adhésion au sionisme et le soutien à Israël en constituent le ciment et le matériau.

Les organismes d’État : Le Fond National Juif (ou KKL),  l’Agence Juive pour Israël (AJI),  l’Organisation Sioniste Mondiale (OSM) et le CRIF en sont les piliers. Tous s’inscrivent en actes et thèses, en violations directes du droit international qui est totalement méprisé.

Nous n’accorderons ici aucun développement sur la nature du CRIF et ses missions. La lettre ouverte de citoyens, intellectuels, juifs de l’UJFP à son président J. Arfi en dit l’essentiel qui le qualifie « comme une ambassade bis de l’État d’Israël, défendant inconditionnellement la politique de celui-ci, » (…).

 

LE FOND NATIONAL JUIF (FNJ),

Keren Kayemeth Leisrael en Hébreu, (KKL)

Pas plus que le CCJSV n’est une association « neutre », « banale », qui organise une fête champêtre tous les mois de juin, depuis 45 ans dans le parc municipal de Grammont à Montpellier, le KKL n’est une « ONG environnementale qui plante des arbres et protège l’environnement ».

Fondé par Theodor Herzl en 1901, lors du 5e congrès sioniste de Bâle, le Keren Kayemeth Leisraël ou Fonds National Juif a été à l’origine de la création de l’Etat d’Israël. « Sa vocation initiale consistait à racheter, défricher et mettre en valeur des terres en faveur du retour du peuple juif(…) ».

Aujourd’hui, il présente une façade d’objectifs écologiques et s’affiche en tant qu’ association environnementale qui plante des arbres… En apparence, quoi de plus inoffensif ?

Toute autre est son activité depuis sa création il y a 120 ans !.

 

Selon la Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine : «  Le KKL-FNJ prétend être un organisme d’intérêt public et à vocation écologique au service de tous les Israéliens. Malheureusement, son objectif, depuis sa création en 1901, est aussi l’expropriation et la confiscation des terres palestiniennes au seul profit de personnes ou d’organismes juifs.(…) Le FNJ est responsable de l’expulsion de centaines de milliers de Palestiniens, et du vol ou de la destruction de leur patrimoine au cours de toutes ces années d’occupation et de colonisation.(…)

Les milliers d’arbres qu’il dit avoir plantés l’ont été souvent sur les ruines des villages palestiniens de Galilée et du Néguev détruits en 1948, et sur les territoires occupés par Israël depuis 1967. »

Et la Plateforme poursuit, citant la participation du FNJ-KKL à l’expropriation et au vol des terres aux Bédouins palestiniens en divers endroits, (documentés par Amnesty International).

Le village bédouin d’Al Araqib – situé dans le Néguev (sud d’Israël) – a été démoli pour la huitième fois. Une cinquantaine de personnes, dont la moitié sont des enfants, sont concernées.

Dans un article du 4 février 2023 , intitulé : « Le FNJ : Un siècle de vol de terres, de belligérance et d’effacement » (en français), le Pr. Joseph Massad analyse l’activité du FNJ et indique : « (…)Trois autres lois adoptées en 1960, « Loi fondamentale : terres d’Israël », « Loi sur les terres d’Israël » et « Loi sur l’administration des terres d’Israël », garantissaient que l’administration foncière israélienne gérerait toutes les terres de l’État israélien et les terres du FNJ conformément à ses critères restrictifs.

Selon les nouvelles règles, toutes ces terres, acquises en confisquant les biens du peuple palestinien ethniquement nettoyé par la loi sur la propriété des absents (1950) et la loi sur la propriété de l’État (1951) – « plus de 90 % de la superficie totale de l’État » – sont devenues légalement réservées aux seuls juifs, c’est-à-dire aux juifs partout dans le monde, et pas seulement aux citoyens juifs(d’Israël), « pour toujours ».

En réalité, 92,6 % de la superficie totale de l’État d’Israël sont devenus réservés à l’usage exclusif des juifs, pour louer, vivre ou travailler. Ces stipulations racistes s’appliquent également aux terres privées juives à l’intérieur de l’État.

Le FNJ poursuit ses efforts aujourd’hui armé de ces lois racistes israéliennes, y compris ses initiatives plus récentes pour expulser les Palestiniens de leurs maisons à Jérusalem-Est occupée et les remplacer par des colons juifs. »

Aujourd’hui, à Jérusalem, le FNJ-KKL est actif dans les quartiers de Silwan et Sheick Jarrah où les habitants palestiniens sont en butte à une offensive coloniale violente d’expropriations et de vols de maisons depuis des décennies.

 

Dans ce contexte on ne s’étonnera pas de la mise à l’honneur du KKL à la tribune du CCJSW lors de sa journée coloniale de commémoration de l’annexion de Jérusalem en juin 2022.

Juin 2022. Journée dite : « champêtre » du CCJSV qui commémore depuis 45 ans l’annexion de Jérusalem et proclame « Jérusalem une et indivisible capitale d’Israël » en présence du Consul d’Israël. A droite L. Albernhe, l’élu municipal qui déverse ses twitts haineux contre BDS (Voir plus loin).

 

AGENCE JUIVE POUR ISRAËL =

COLONISATION DE PEUPLEMENT ET SOUTIEN AU TERRORISME

Dès l’origine, le projet sioniste en Palestine est celui d’une colonisation de peuplement. Cela consiste à chasser la population autochtone, les Palestiniens, de leurs terres, de leurs maisons, et les remplacer par des juifs venus et importés du monde entier. Pour cela il faut les recruter. C’est la mission de l’Agence Juive pour Israël.

Dès 1908, soit 40 ans avant la création de l’État d’Israël, l’Organisation Sioniste Mondiale organisait la colonisation juive de la Palestine. D’abord sous le nom d’Exécutif Sioniste de la Palestine, puis d’Agence Juive de Palestine en 1929, elle prend en 1948, un an après la recommandation de l’ONU de partage de la Palestine, le nom d’Agence Juive pour Israël. Elle va poursuivre et intensifier la colonisation de la Palestine par l’immigration des juifs du monde entier.  Plus de 80 000 entre 1939 et 1947. C’est elle qui crée le Mossad et qui soutient les organisations terroristes telles la Hagana, le Lehi et l’Irgoun qui ont introduit en Palestine la pratique des attentats terroristes et massacré des centaines de personnes dont 91 pour le seul attentat contre les britanniques à l’hôtel King David le 22 juillet 1946.

Du point de vue de la colonisation de peuplement, l’Agence Juive a obtenu de réels résultats, ces cartes en témoignent.

 

LE CCJSV ACTEUR DE LA COLONISATION DE PEUPLEMENT ISRAÉLIENNE EN PALESTINE

« L’Agence juive pour Israël vous aide à rentrer chez vous, en Israël.
Tous les Juifs, quel que soit leur lieu de naissance, sont des citoyens israéliens de droit. Si vous envisagez de vous installer en Israël ou souhaitez-vous renseigner, laissez-nous vous aider à réussir au mieux votre Alyah. »

Il est intolérable que l’agence gouvernementale d’un État d’apartheid vienne recruter (en plus sur critère religieux exclusif) des hommes et des femmes pour alimenter sa politique de colonisation de peuplement et renforcer son système d’apartheid contre les Palestiniens.

Auriez-vous toléré que les agents de l’Afrique du Sud de l’apartheid viennent recruter des « blancs » en France pour renforcer sa colonisation et sa domination raciste et suprémaciste sur la population noire ?

Chaque année le CCJSV accueille un de ses partenaires privilégié : l’Agence Juive pour Israël et co-organise le recrutement de français juifs. C’est le « Salon de l’alyah ».

Derrière le paravent Centre « culturel » s’active en réalité un centre de recrutement pour les futurs colons qui, volontairement ou par ignorance, seront les mercenaires civils (mais armés) qui vont peupler les terres dont les palestiniens ont été chassés et créer ainsi de nouvelles colonies.

Pas plus que la journée coloniale dite « Journée de Jérusalem » n’est une fête champêtre ( !) le salon de l’alyia n’est un salon de thé où l’on discute gentiment entre montpelliérains.

Selon le Monde du 13 février 2023 « Le cabinet de sécurité israélien a annoncé, dimanche 12 février, qu’il allait légaliser neuf colonies en Cisjordanie (…) » « Plus de 475 000 Israéliens résident dans des colonies en Cisjordanie, où vivent 2,8 millions de Palestiniens. »

On a vu ce dont sont capables les colons juifs. C’est à un véritable pogrom  qu’ils viennent de se livrer dans la ville de Huwara près de Naplouse le 23 février 2023.

 

SÉPARER LES JUIFS DU RESTE DE L’HUMANITÉ VOILA L’ANTISÉMITISME

Apartheid est un terme africaans qui se traduit par « séparation ».

Les antisémites européens ont toujours rêvé de se débarrasser des juifs en les séparant du reste de l’humanité.

Dans un article intitulé “Peut-on critiquer Israël aujourd’hui en France ?”(Nov. 2016), Pierre Stambul membre de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) déclarait :

« (…) Dès l’origine il y a 120 ans, le sionisme a été une théorie de la séparation, proclamant que Juifs et non Juifs ne pouvaient pas vivre ensemble, ni dans le pays d’origine, ni dans l’État juif à construire. Le sionisme est un colonialisme qui ne vise pas à exploiter le peuple autochtone mais à l’expulser et à le remplacer. C’est un nationalisme qui a inventé la notion de peuple juif descendant des Judéens de l’Antiquité. (…) ».

Il ajoutait :

« Le sionisme n’a jamais combattu l’antisémitisme, il l’a toujours jugé inéluctable. Il l’a utilisé pour pousser les Juifs à partir ».

C’est ce que l’on peut déduire de la lecture du site de l’OSMF (Organisation Sioniste Mondiale-France). Ainsi apprend-t-on que  Jacques Kupfer qui a été vice-président du Likud mondial et chef du département des activité sionistes de l’OSMF, admirateur de Jabotinsky et dit-on, de Mussolini, avait coutume dire que « l’antisémitisme était une maladie incurable et que la seule solution qui s’offrait au peuple juif se résumait en un seul mot : alyah. »

Piètre argumentation dont le seul mérite est de révéler combien l’antisémitisme est indispensable pour alimenter l’alyah et ainsi satisfaire aux besoins du colonialisme de peuplement sioniste.

On se souvient comment Netanyahu a instrumentalisé la peur causée par les massacres et attentats antisémites (Merah, Charly Hebdo et l’Hyper Casher) pour appeler directement les français juifs à émigrer en Israël car « c’est leur pays ».

De ce point de vue on peut dire que le projet sioniste qui vise à regrouper et concentrer tous les juifs dans un seul pays fait bon ménage avec les thèses antisémites.

 

Contrairement au sionisme, le mouvement BDS, mouvement antiraciste, non-violent et populaire, considère que les Juifs, comme les Musulmans, les Chrétiens etc. doivent pouvoir vivre dans le pays de leur choix en bénéficiant de tous les droits, à égalité absolue avec tous les autres citoyens, indépendamment de leur choix en matière de religion, de culture, de traditions ou de style de vie.

C’est le message exprimé lors du rassemblement de protestation du comité BDS France Montpellier devant les locaux du Centre Culturel Juif Simone Veil qui accueillait le salon de l’alyah du 16 octobre 2018.

Nous avons manifesté de façon non-violente, comme toujours, de l’autre côté de la chaussée laissant libre l’accès à la réunion. Pour autant la police nationale présente a déposé un PV nominatif contre un de nos camarades qui a été par la suite auditionné … plainte classée sans suite, évidemment ! Ce harcèlement permanent et depuis des années de la préfecture et de la municipalité est une intimidation qui ne nous fera pas taire !

Voir la vidéo.:

 

L’ORGANISATION SIONISTE MONDIALE

« L’Organisation sioniste mondiale a été fondée à l’initiative de Théodore Herzl lors du premier congrès sioniste qui a eu lieu en août 1897 à Bâle, en Suisse. Le sionisme vise à établir pour le peuple juif un foyer légalement assuré en Eretz Yisrael. »

On notera que 50 ans avant l’annonce unilatérale de la création de l’État d’Israël en 1948, le mouvement sioniste annonçait déjà l’objectif d’un État juif sur la totalité de la Palestine historique.

«L’Organisation sioniste mondiale s’est engagée à promouvoir le sionisme et l’idée sioniste et l’entreprise sioniste (…) à inculquer la centralité d’Israël et de Jérusalem sa capitale au plus profond de la conscience juive, à encourager le retour à Sion (…) à coloniser la terre et à combattre l’anti- Sémitisme. »

Netanyhaou et la Loi Fondamentale votée en 2018 par la Knesset israélienne ne disent pas autre chose. Idem pour le CCJSV, qui avec la journée coloniale de Jérusalem et son centre de recrutement de colons adhère et satisfait pleinement aux activités coloniales dictées par l’Organisation Sioniste Mondiale.

 

LES ACTIVITÉS DE L’OSM

 

L’OSM est l’organisation politique qui chapeaute l’ensemble des activités des autres organisations sionistes. Depuis des années elle est dirigée par le Likoud. C’est un des partenaires et sponsors attitrés du CCJSV.

Trois départements d’activité sont l’objet d’une attention particulière, la promotion de l’alyah, la lutte contre l’antisémitisme et le soutien à la colonisation.

Promouvoir Alyah : « Notre mission – est de redonner son sens originel au concept de «sionisme ». La décision d’immigrer est la première étape sur la voie du retour au pays d’origine. » Le sens originel du sionisme étant, bien entendu, de rassembler les juifs du monde entier dans la Palestine historique.

Soutien à la colonisation : « L’objectif principal du département des colonies est de renforcer la périphérie de l’État d’Israël en établissant des colonies rurales avec tout le nécessaire pour leur succès. Pour ce faire, la division travaille à développer des éléments régionaux qui desserviront les localités et aideront à la création de zones de peuplement avec une base socio-économique solide. »

LUTTE CONTRE L’ANTISÉMITISME

Pour l’Organisation Sioniste Mondiale qui se présente comme le fer de lance de la lutte contre l’antisémitisme, le BDS est la principale cible désignée.

(…) Chaque année, le département de Lutte contre l’antisémitisme organise un séminaire, en France ou à l’étranger. Son objectif est non seulement d’établir un diagnostic sur cette pathologie violente en perpétuelle mutation, mais aussi de fournir aux participants des outils efficaces pour contrer le dénigrement et la diabolisation des Juifs et d’Israël, qu’ils s’expriment à travers les médias et les réseaux sociaux ou via des structures associatives, tel le mouvement BDS.(…)  https://osmfrance.fr/lutte-contre-lantisemitisme/

Idem pour l’OSM de Grande Bretagne :

(…) Digne fille du grand sioniste Josef Fraenkel, la Baroness Ruth Deech, universitaire et membre de la Chambre des Lords, a livré à l’assistance un rapport factuel sur l’exclusion d’Israël des campus britanniques et la virulence du mouvement BDS qui y sévit en toute impunité,(…) https://osmfrance.fr/boycott-sanctions-nouvel-antisemitisme/

Publié par le Département spécial anti-BDS Créé au sein du ministère des affaires stratégiques israélien.(100p)

 

Publié par le B’Nai B’rith France en 2023. C’est la branche de la Franc – Maçonnerie sioniste.(40p)

 

Ainsi peut-on lire en pages 11 &12 de la brochure du B’Nai B’rith :

« STRUCTURE PYRAMIDALE ET RÉSEAUX POLITIQUES DU BDS

« Le mouvement BDS se présente vis-à-vis des pays occidentaux comme issu de la société civile, et prônant des idéaux humanistes, antiracistes et pacifistes (Cannon, 2019 ; Kotek et Soriano, 2020). La structuration du réseau politique et associatif du mouvement BDS nous éclaire sur l’envers de cette façade.

Ce réseau peut être représenté sous la forme d’une double pyramide. » (…)

 

Voilà tous les antisionistes et donc antisémites si l’on en croit le B’Nai B’Right !!

A Montpellier, un des responsables du B’Nai B’Rith local est actuellement membre du CA du CCJSV où il siège aux côtés de membres du CRIF…

Début février 2023 on a pu constater l’expression de haine contre BDS sur les réseaux sociaux dans les tweets d’un élu municipal proche du CRIF et époux de la présidente de France-Israël :

 

 

La haine de BDS, mouvement strictement non-violent, en pousse certains à proférer des menaces y compris physiques contre des animateurs BDS. L’auteur de ces menaces, également président du B’nai B’right, figure sur le trombinoscope du Conseil d’administration du Centre Culturel Simone Veil de Montpellier.

Voir la vidéo à 6’47 : M……. on t’aura !

 

Rien d’étonnant, dans ce contexte, que le colloque de Février 2023 du CCJSV, tenu dans les salons de l’Hôtel du département de l’Hérault, s’intitule : « La liberté d’expression : nouvel alibi de l’antisémitisme ? » .

Face aux multiples rapports d’ONG démontrant l’existence du système d’apartheid israélien et dans l’impossibilité d’invalider le contenu du message faute d’arguments, le CCJSV applique la méthode de la propagande israélienne : inverser le rapport de cause à effet et attaquer le « messager » : les agresseurs sont celles et ceux qui soutiennent l’existence d’un système d’apartheid, ils attaquent Israël, donc ce sont des antisémites. Le CCJSV franchit un nouveau pas dans la répression : ceux et celles qui osent se réclamer de la liberté d’expression pour critiquer Israël, sont aussi des antisémites.

L’interdiction du concert de Rogers Waters en Allemagne en fournit la preuve la plus récente.

 

 

 

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